Cette fois, ça y est ! Paris vient de passer devant Londres au classement des villes où les prix immobiliers sont les plus élevés ! Dans la capitale, le m² se monnaye désormais plus de 10 000 €…

Oh, my God ! À Paris, le m² coûte désormais plus cher qu’à Londres

En pleine gentrification, Paris affiche des prix immobiliers que de moins en moins d’acheteurs sont en mesure de débourser… Et pour cause, les prix de vente parisiens explosent ! Devenir propriétaire d’un appartement ancien dans la Ville Lumière coûte, en moyenne, 10 009 €/ m². Rien d’étonnant, donc, à ce que Paris passe devant Londres au classement des villes les plus chères du monde. Ébranlés par l’effet Brexit, les prix londoniens, ainsi que le nombre de transactions enregistrées outre-Manche ont, en effet, baissé au cours des derniers mois. Profitant de cet essoufflement de l’immobilier britannique, Paris devient donc la 5e ville la plus chère du monde. Si vous souhaitez payer votre logement plus cher, c’est désormais à Hong Kong, à New York, à Los Angeles ou encore à Toronto qu’il va vous falloir acheter !

Les prix parisiens sont 7,5 fois plus élevés qu’à Saint-Étienne

Rien d’étonnant, non plus, à ce qu’avec des prix immobiliers aussi stratosphériques, Paris se vide peu à peu de ses habitants aux revenus moyens. Cédant progressivement la place aux ménages aux revenus très élevés ou, au contraire, très modestes, les classes moyennes se voient contraintes de se tourner vers la périphérie pour espérer pouvoir devenir propriétaires de leur logement. Mais là aussi, la flambée de l’immobilier parisien se fait ressentir. Ainsi Montreuil, le Brooklyn parisien, voit le prix de ses logements décoller, étant tiré vers le haut par l’arrivée massive d’ex-Parisiens. Enfin, à la lecture des chiffres recueillis par le baromètre LPI-SeLoger, on perçoit aisément l’ampleur de la fracture immobilière qui scinde désormais la France en deux, entre, d’un côté, des grandes villes comme Paris où les prix et la demande n’ont jamais été aussi élevés et de l’autre, de petites villes de province qui se vident inexorablement de leurs habitants et où les prix, écrasés par une demande en berne et un pouvoir d’achat immobilier à l’agonie, sont au plus bas. Jugez plutôt, à Paris, les prix immobiliers sont 7,5 fois plus élevés qu’à Saint-Étienne (1 334€). Si, en moyenne, leurs revenus tendent à être plus élevés que ceux des provinciaux, force est de constater que tous les Parisiens ne gagnent pas 7,5 plus que les Stéphanois !

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